Références : article 45 de la loi 2003-775 du 21 août 2003 ; décrets 2003-1308 et 2003-1310 ; Mémo 2004-130, BO n° 32 du 9 septembre 2004.
Un maximum de trois ans d’études peut être racheté. Les années d’études sont des années après le baccalauréat (article L 321-4 du Code de la sécurité sociale). Ce remboursement est effectué sur une base trimestrielle ; pour chaque trimestre, trois options de remboursement sont proposées :
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- pour la durée des services et des indemnités ;
- pendant toute la durée de l’assurance (éviter ou réduire la réduction) ;
- pour les deux durées.
Ce droit est ouvert à tous les fonctionnaires en exercice ; les agents non titulaires peuvent effectuer cet achat dans le cadre du régime général, mais les logements achetés dans le cadre de ce plan ne sont pas transférables à la fonction publique.
Attention, ce rachat peut être inutile : par exemple, racheter des trimestres pour l’assurance durée lorsque vous n’êtes pas assujetti à la réduction ou lorsque votre période d’assurance est trop courte (la réduction est pendant une période maximale de cinq ans). Si, au cours de ses études, une personne a été employée dans une activité entraînant l’affiliation, par exemple, au régime de sécurité sociale, même pour une courte période, cette période ne peut pas être rachetée dans le cadre du régime public déjà pris en compte ailleurs. Pour connaître les trimestres validés dans le cadre du régime général, il convient de demander un relevé à la caisse d’assurance vieillesse (www.cnav.fr).
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Le rachat en début de carrière est moins coûteux, mais les règles qui seront en vigueur lors de la liquidation de la pension sont incertaines. C’est l’individu qui supporte ce risque.
Un coût dissuasif
La loi a établi le principe d’un coût actuariellement neutre pour le régime, et les décrets en conseil ont clarifié l’interprétation du coût par le gouvernement en faisant en sorte que l’agent assume la totalité du coût. Cela dépend de l’âge auquel la rédemption est effectuée.
Par exemple, à 25 ans, le rachat d’un quart est en pourcentage du salaire annuel brut :
- 3,8 % pour la durée de service et les indemnités ;
- 8,1 % pour la durée de l’assurance ;
- 12 % pour les deux durées.
À 55 ans, les pourcentages sont respectivement de 9,3 %, 19,5 % et 28,8 %. Voir la calculatrice sur le site Web du service des pensions de l’État.
Il est possible de répartir au cours de sa carrière la rédemption de ses années d’études. Vous devez avoir payé toutes les sommes avant qu’elles ne soient radiées des dirigeants.
Les montants versés sont déductibles du montant du revenu imposable.
Certaines situations particulières (congé de maladie, congé parental, présence parentale, accompagnement d’une personne en fin de vie, disponibilité, cadre de poste hors de l’État) permettent de suspendre le paiement.
La demande doit être envoyée au rectorat, qui la transmet au service des pensions.
Le SNES-FSU considère que l’État doit contribuer à cette acquisition dans la mesure où il bénéficie de la qualification de ses agents. Cette assistance pourrait prendre la forme d’une validation gratuite de la durée d’assurance correspondant aux années d’études requises pour le recrutement. Pour le SNES-FSU, le coût du rachat des années d’études est de inacceptable, et très peu de fonctionnaires l’ont utilisé. |