Comment fonctionne un compte titres ?

1594

Permettant d’acquérir ou de céder des valeurs immobilières, le compte titre est indispensable pour toute personne physique ou morale. Individuel, collectif ou joint, le compte titre est accessible à tous. Mais quel est son principe de fonctionnement ? Voici ci-dessous l’essentiel à savoir sur le mode opérationnel de cet outil incontournable.

Comment assurer la gestion d’un compte titre ?

Deux différentes modes de gestion s’offrent à ceux qui souhaitent souscrire un compte titres. En premier, ils ont la possibilité d’administrer en toute autonomie leurs comptes. Dans le domaine bancaire, cette option est appelée « la gestion libre ».

A voir aussi : Quels sont les règles relatives à la durée de validité des chèques ?

En outre, comme seconde option, le souscripteur peut décider de faire appel au service d’un gestionnaire qui prendra en charge la gestion de son avoir. Il s’agit précisément dans ce cas de la « gestion sous mandat ».

Dans la pratique, la gestion libre est beaucoup recommandée à ceux qui possèdent des ressources financières stables d’une grande valeur. Ces derniers peuvent gérer en toute liberté leur portefeuille. Toutefois, ils sont les seuls responsables en cas de perte. Lorsque vous êtes novices dans le domaine, il est fortement déconseillé de choisir ce mode de gestion.

A lire en complément : Cabinet de gestion de patrimoine ou banque privée : comment faire le bon choix ?

En ce qui concerne la gestion sous mandat, elle est la formule parfaite pour ceux qui ne disposent pas du temps nécessaire pour s’occuper de la gestion de leur portefeuille. Cependant, même si un gestionnaire prend en charge la gestion de votre compte, vous devez avoir un regard particulier sur votre actif. Il faut alors connaitre toutes les opérations à effectuer sur le compte.

Quels sont les versements à faire sur un compte-titres ?

Une fois le compte titre ouvert, vous devez l’alimenter régulièrement afin de profiter très vite des bénéfices que procure votre placement. Notons par ailleurs que vous avez la possibilité de faire également des versements libres.

Comme l’indique leur nom, les versements libres offrent au souscripteur une grande latitude dans l’alimentation du compte. Il est donc libre d’acquérir des titres. En effet, il le fait en fonction de ses moyens financiers, des opportunités de marché qui s’offrent à lui et des objectifs fixés.

Les versements réguliers offrent une certaine contrainte au souscripteur. Mais il a toujours la liberté d’alimenter le compte à son rythme. De même, il reste le seul à choisir le montant à verser. Il s’agit d’une méthode dont le but est de rendre harmonieux le prix moyen d’achat afin de maximiser le rendement de votre investissement.

Quelle est la fiscalité du compte titre ?

Chaque souscripteur ou investisseur est tenu de procéder à la déclaration de son compte-titres chaque année. Autrement, lorsque vous réalisez une plus-value au cours d’une année, vous devez verser au service des impôts le revenu imposable. Dans la pratique, l’impôt prélève 65 % de votre revenu lorsque votre compte à une durée de vie de 8 ans au moins. Par contre, si le compte à une durée d’existence inférieure à 8 ans, l’impôt prélève 50 %. Rappelons toutefois que les plus-values sont également soumises à un prélèvement social de 17,2 %.

Lorsque le résultat de l’exercice est déficitaire et que l’investisseur réalise une moins-value, aucun frais d’imposition ne sera appliqué. Son revenu global ne subira pas alors d’abattement. En outre, les coupons, dividendes sont aussi soumises à un taux d’imposition de 12,8 %.

Comment choisir les titres à investir dans un compte titres ?

Une fois que vous avez compris le fonctionnement d’un compte-titres et les fiscalités qui y sont liées, il est temps de passer à l’étape suivante : choisir les titres dans lesquels investir. Il existe plusieurs méthodes pour sélectionner des actions à acheter en bourse.

La première méthode consiste à réaliser une analyse fondamentale de l’entreprise émettrice du titre. Cette technique permet de comprendre la situation financière globale de l’entreprise et son potentiel de croissance. L’analyse permettra aussi d’évaluer si le cours actuel du titre représente une opportunité intéressante ou non sur un horizon long terme.

La deuxième approche consiste à analyser la tendance des marchés où évoluent ces entreprises. Effectivement, certains secteurs ont souvent été porteurs tandis que d’autres ont connu des baisses significatives au fil des années, bien qu’il faille se méfier des généralités car chaque entreprise a sa propre histoire.

Pour ceux qui souhaitent ne pas s’embarrasser avec certains aspects techniques, il est possible aussi de faire appel aux services d’un conseiller financier professionnel capable d’offrir un service personnalisé tenant compte du profil risque/rendement recherché par le client ainsi que du niveau global market et économique.

Rappelons toutefois que quoi qu’il arrive, toute décision doit être mûrement réfléchie en prenant en compte le montant total investi, sans oublier ses propres objectifs personnels et surtout éviter toutes formules miracles incitant irrémédiablement à prendre trop vite une position hâtive dont on peut regretter plus tard les conséquences.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un compte-titres par rapport à un PEA ?

Pensez à bien considérer les risques inhérents ; c’est pourquoi chaque épargnant doit être prêt à accepter ces aléas financiers dans leur globalité (y compris la fiscalité) pour espérer réaliser, in fine, des profits durant son parcours boursier personnel. Le choix entre un compte-titres ou bien un PEA sera ainsi fonction du niveau patrimonial et fiscal propre à chacun, mais aussi en fonction de l’horizon temporel choisi ainsi que du comportement individuel relatif aux finances personnelles.

En définitive, quel que soit le choix fait entre ces deux options, cela ne doit jamais être une décision prise à la légère, mais bien plutôt le fruit d’une analyse approfondie prenant en considération l’ensemble des éléments clés entourant ces placements pour éviter d’éventuels écueils.