Comment calculer le montant des dividendes ?

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Être associé ou actionnaire d’une entreprise vous donne droit à des dividendes. Il faut quand même que l’avantage soit suffisant ! La distribution des dividendes doit être approuvée par une décision prise lors de l’assemblée générale. Les sommes versées seront alors assujetties à l’impôt.

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La distribution des dividendes entre partenaires ou actionnaires

Si vous avez contribué à la formation du capital social d’une société, vous avez droit en retour à la distribution de dividendes. En principe, la distribution est proportionnelle au nombre d’actions ou d’actions que vous détenez dans l’entreprise. Toutefois, dans SAS, les statuts juridiques peuvent prévoir une distribution différente. Certains actionnaires se verront ainsi attribuer des dividendes en priorité ou des dividendes d’un montant plus élevé .

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Les conditions de la distribution des dividendes

La distribution de dividendes n’est possible que si les critères suivants sont les suivants : rencontré :

— Le capital social de la société doit être entièrement libéré ;

— Les bénéfices doivent d’abord être utilisés pour compenser les pertes antérieures ou pour fournir à la réserve légale au moins 10 % du capital. Dans SAS, une clause peut également prévoir la dotation d’une réserve légale ;

— L’entreprise doit réaliser un bénéfice ou disposer de réserves distribuables antérieures ;

— La dépense d’augmentation de capital doit être amortie ;

— Les coûts d’établissement et les coûts de recherche et de développement doivent être déchargés. Toutefois, il est possible de distribuer des dividendes s’il existe une réserve libre d’un montant au moins égal à la partie non amortie de ces dividendes frais.

Calcul du montant des dividendes distribuables

Pour déterminer le montant des dividendes payables , la formule suivante doit être appliquée :

Bénéfice de l’année en cours — pertes antérieures — dotation de la réserve légale (et de la réserve si elle existe) report à nouveau (bénéfices antérieurs non encore distribués) réserves distribuables (sommes dépassant l’allocation légale et légale des réserves).

Exemple

Votre entreprise réalise un bénéfice de 10 000€. La réserve légale est déjà dotée, en revanche, la réserve légale de 10% du capital n’a pas encore été établie. En outre, le compte de report affiche à nouveau un solde débiteur de 500€. Le montant du bénéfice distribuable est donc de 10 000 — 1 000 (réserve) — 500 (report) = 8 500€.

La décision de distribuer des dividendes

La décision de distribuer des dividendes peut être prise :

— Lors de l’assemblée générale ordinaire annuelle des approbations de comptes, qui vérifie l’existence d’un bénéfice distribuable ;

— Lors d’une assemblée générale ordinaire, vote en faveur d’une distribution exceptionnelle, dans les 9 mois suivant la clôture de l’exercice.

Les dividendes sont ensuite distribués dans les 9 mois suivant la fin de l’exercice. Les dividendes sont le plus souvent versés en espèces. À titre exceptionnel, les dividendes peuvent être versés en nature ou en actions (divers biens meubles, portefeuille de valeurs mobilières, droit sur un immeuble)…

Imposition des dividendes distribués

L’imposition des dividendes dépend de la qualité de l’associé ou de l’actionnaire. S’il s’agit d’un :

Personne physique : la distribution des dividendes sera soumise à l’imposition au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, également appelé impôt forfaitaire. Le PFU comprend 17,2 % de prélèvements sociaux et 12,8 % d’impôt sur le revenu. Si vous préférez, vous pouvez soumettre vos dividendes à l’échelle de l’impôt progressif sur le revenu (IR), dans la catégorie des revenus du capital immobilier. Vous appliquerez une réduction de 40 % sur le montant brut des dividendes et déduisez le CSG jusqu’à 6,8 %. Le reste sera alors taxés au taux progressif de l’IR ;

Personne morale : si l’entreprise est imposée sur l’IR, la fiscalité sera effectuée au niveau des partenaires. Sinon, les dividendes seront soumis à l’impôt sur les sociétés. La distribution de dividendes peut faire l’objet d’une exonération fiscale de 95 % pour les sociétés holding mère-fille.

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